1. LE BONHEUR
Si tu ne trouves pas le bonheur
c'est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n'aimerais sûrement pas mieux leur cas.
Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d'envie,
si tu ne t'aimes pas,
si tu ne t'acceptes pas ?
Le plus grand obstacle au bonheur,
sans doute, c'est de rêver d'un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes:
ce sont de toutes petites qui font les océans.
Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l'avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C'est là et là seulement qu'il t'attend.
Le bonheur, ce n'est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n'est qu'un projet
qui part de toi et se réalise en toi.
Il n'existe pas de marchands de bonheur.
Il n'existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n'est pas ton miroir qu'il faut casser.
C'est toi qu'il faut changer !
Charles-Eugène
Maya : http://www.chezmaya.com/textes/bonheurouestu.html
2. LE DESIR DU BONHEUR
"Je disais donc que nous ne voulons pas être heureux. Nous voulons un tas d'autres choses, ou, plus précisément, nous ne voulons pas d'un bonheur inconditionnel. Je suis prêt à être heureux à condition de posséder ceci, et cela, et d'autres choses encore. Cela revient à dire à celui ou à celle que nous aimons, ou à notre Dieu, ou à qui que ce soit d'autre : 'Tu es mon bonheur. Si je ne te possède pas, je refuse d'être heureux.' Il est extrêmement important de comprendre cela. Nous ne pouvons imaginer le bonheur en dehors de ces conditions. C'est aussi simple que cela. Nous ne pouvons concevoir le bonheur sans elles. On nous a appris à placer notre bonheur en elles.
Partant de là, la première chose dont nous avons besoin pour nous réveiller est de nous dire que nous voulons aimer, que nous voulons être libres, que nous voulons la joie, la paix et la spiritualité. En ce sens, la spiritualité est la chose la plus concrète du monde. Je défie quiconque de penser à une chose plus concrète que la spiritualité telle que je l'ai définie - ni piété, ni dévotion, ni adoration, mais spiritualité. Réveil ! Réveil ! Regardez autour de vous, voyez le chagrin, la solitude, la peur, le désordre, les conflits, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs. Supposez que quelqu'un vous donne les moyens de résoudre tous ces problèmes et de mettre fin à cette incroyable dépense d'énergie, de santé, d'émotions qui découle des conflits et du désordre. Aimeriez-vous cela ? Imaginez que quelqu'un nous montre comment aimer vraiment les autres, comment vivre dans la paix et dans l'amour. Existe-t-il une chose plus concrète au monde ? Pourtant, il y a des gens qui sont persuadés que les affaires sont plus concrètes, que la politique est plus concrète, que la science est plus concrète. Mais à quoi sert d'envoyer des hommes sur la lune alors que nous sommes incapables de vivre sur la terre ?" (Anthony DE MELLO, Quand la conscience s'éveille, pages 18 et 19).
3. LE DESIR, PAS LA PREFERENCE
"Ne supprimez pas le désir, vous ne seriez plus vivant. Vous perdriez votre énergie vitale et ce serait terrible. Le désir, abordé dans son sens le plus sain, signifie énergie, et plus cette énergie est forte, mieux nous nous portons. Ne supprimez donc pas le désir, comprenez plutôt de quoi il est fait. Cherchez moins à satisfaire vos désirs qu'à les comprendre. Ne renoncez pas aux objets de vos désirs, comprenez-les; mettez-les en pleine lumière. Voyez ce qu'ils valent réellement. Si vous supprimez en vous le désir et essayez de renoncer à l'objet de votre désir, vous vous enchaînerez à lui. Tandis que si vous le regardez et le voyez tel qu'il est, si vous comprenez qu'en essayant de le satisfaire vous préparez le terrain pour la misère, la déception et la dépression, votre désir se transformera en ce que j'appelle la préférence.
Lorsque vous traversez la vie avec des préférences sans autoriser aucune d'entre elles à être la condition de votre bonheur, cela signifie que vous êtes réveillé. Vous vous dirigez vers le réveil total. L'éveil, ou le bonheur - appelez cela comme vous le voudrez - consiste en une absence d'illusion, état qui vous permet non pas de voir les choses en fonction de ce que vous êtes mais en fonction de ce qu'elles sont, dans la mesure où cela est possible à l'être humain. Il faut laisser tomber les illusions, voir les choses telles qu'elles sont, voir la réalité telle qu'elle est. Chaque fois que vous êtes malheureux, vous ajoutez quelque chose à la réalité. Et c'est cette addition qui vous rend malheureux. Je vous le répète : vous ajoutez quelque chose... vous ajoutez votre réaction négative. La réalité procure le stimulus, vous procurez la réaction. Vous ajoutez quelque chose en réagissant. Et si vous examinez cette chose, vous constatez que c'est toujours une illusion, une exigence, une attente, un désir insatiable. Toujours. Les exemples d'illusions abondent. Au fur et à mesure que vous avancerez sur le chemin de la compréhension, vous découvrirez cela par vous-même." (Anthony DE MELLO, Quand la conscience s'éveille, pages 138 et 139).
Si tu ne trouves pas le bonheur
c'est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n'aimerais sûrement pas mieux leur cas.
Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d'envie,
si tu ne t'aimes pas,
si tu ne t'acceptes pas ?
Le plus grand obstacle au bonheur,
sans doute, c'est de rêver d'un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes:
ce sont de toutes petites qui font les océans.
Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l'avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C'est là et là seulement qu'il t'attend.
Le bonheur, ce n'est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n'est qu'un projet
qui part de toi et se réalise en toi.
Il n'existe pas de marchands de bonheur.
Il n'existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n'est pas ton miroir qu'il faut casser.
C'est toi qu'il faut changer !
Charles-Eugène
Maya : http://www.chezmaya.com/textes/bonheurouestu.html
2. LE DESIR DU BONHEUR
"Je disais donc que nous ne voulons pas être heureux. Nous voulons un tas d'autres choses, ou, plus précisément, nous ne voulons pas d'un bonheur inconditionnel. Je suis prêt à être heureux à condition de posséder ceci, et cela, et d'autres choses encore. Cela revient à dire à celui ou à celle que nous aimons, ou à notre Dieu, ou à qui que ce soit d'autre : 'Tu es mon bonheur. Si je ne te possède pas, je refuse d'être heureux.' Il est extrêmement important de comprendre cela. Nous ne pouvons imaginer le bonheur en dehors de ces conditions. C'est aussi simple que cela. Nous ne pouvons concevoir le bonheur sans elles. On nous a appris à placer notre bonheur en elles.
Partant de là, la première chose dont nous avons besoin pour nous réveiller est de nous dire que nous voulons aimer, que nous voulons être libres, que nous voulons la joie, la paix et la spiritualité. En ce sens, la spiritualité est la chose la plus concrète du monde. Je défie quiconque de penser à une chose plus concrète que la spiritualité telle que je l'ai définie - ni piété, ni dévotion, ni adoration, mais spiritualité. Réveil ! Réveil ! Regardez autour de vous, voyez le chagrin, la solitude, la peur, le désordre, les conflits, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs. Supposez que quelqu'un vous donne les moyens de résoudre tous ces problèmes et de mettre fin à cette incroyable dépense d'énergie, de santé, d'émotions qui découle des conflits et du désordre. Aimeriez-vous cela ? Imaginez que quelqu'un nous montre comment aimer vraiment les autres, comment vivre dans la paix et dans l'amour. Existe-t-il une chose plus concrète au monde ? Pourtant, il y a des gens qui sont persuadés que les affaires sont plus concrètes, que la politique est plus concrète, que la science est plus concrète. Mais à quoi sert d'envoyer des hommes sur la lune alors que nous sommes incapables de vivre sur la terre ?" (Anthony DE MELLO, Quand la conscience s'éveille, pages 18 et 19).
3. LE DESIR, PAS LA PREFERENCE
"Ne supprimez pas le désir, vous ne seriez plus vivant. Vous perdriez votre énergie vitale et ce serait terrible. Le désir, abordé dans son sens le plus sain, signifie énergie, et plus cette énergie est forte, mieux nous nous portons. Ne supprimez donc pas le désir, comprenez plutôt de quoi il est fait. Cherchez moins à satisfaire vos désirs qu'à les comprendre. Ne renoncez pas aux objets de vos désirs, comprenez-les; mettez-les en pleine lumière. Voyez ce qu'ils valent réellement. Si vous supprimez en vous le désir et essayez de renoncer à l'objet de votre désir, vous vous enchaînerez à lui. Tandis que si vous le regardez et le voyez tel qu'il est, si vous comprenez qu'en essayant de le satisfaire vous préparez le terrain pour la misère, la déception et la dépression, votre désir se transformera en ce que j'appelle la préférence.
Lorsque vous traversez la vie avec des préférences sans autoriser aucune d'entre elles à être la condition de votre bonheur, cela signifie que vous êtes réveillé. Vous vous dirigez vers le réveil total. L'éveil, ou le bonheur - appelez cela comme vous le voudrez - consiste en une absence d'illusion, état qui vous permet non pas de voir les choses en fonction de ce que vous êtes mais en fonction de ce qu'elles sont, dans la mesure où cela est possible à l'être humain. Il faut laisser tomber les illusions, voir les choses telles qu'elles sont, voir la réalité telle qu'elle est. Chaque fois que vous êtes malheureux, vous ajoutez quelque chose à la réalité. Et c'est cette addition qui vous rend malheureux. Je vous le répète : vous ajoutez quelque chose... vous ajoutez votre réaction négative. La réalité procure le stimulus, vous procurez la réaction. Vous ajoutez quelque chose en réagissant. Et si vous examinez cette chose, vous constatez que c'est toujours une illusion, une exigence, une attente, un désir insatiable. Toujours. Les exemples d'illusions abondent. Au fur et à mesure que vous avancerez sur le chemin de la compréhension, vous découvrirez cela par vous-même." (Anthony DE MELLO, Quand la conscience s'éveille, pages 138 et 139).